Feylorsathis

Un jour, sur le port de Tarantia-la-Vieille, vint un mendiant aussi altruiste que généreux, qui se faisait appeler ... Gui La-Besace. Le pauvre bougre vivait sans le sous depuis des temps immémoriaux ; et il errait, arpentant les chemins et les villes, en mendiant de quoi sustenter son corps osseux au jour le jour.
Bien, et c'est donc bourrer comme un coin qu'il débarqua dans la place. Il tituba tant qu'il put, avant de s'effondrer mou comme une chic contre un mur bâtit d'une pierre épaisses et poreuses ("belles fondations" pensa-t-il entre deux postulats métaphysiques sur la marche du monde et la démarche de Derketo dans l'après monde). A ses côtés, gisait un stygien... non pas qu'il fut mort, mais qu'il en avait tous les symptômes! Gui sut tout de suite d'où venait cet homme, il le comprit de cette lucidité qui bénit les hommes dont l'esprit est aussi brillant qu'imbibé de substances sans noms.[J'en vois certains se reconnaitre derrière leur pc]. Il faut dire que le stygien en question était aussi basané que le rectum de Set est obscure de ses mystères !
Et comme l'homme du désert arborée une chevelure blanche de son absence de pigment, le mendiant resta un instant interloqué (il bloqua quoi).

"- HeeY euuuh ... stygien (t'as vu, j'ai remarqué d'où tu venais)."

L'homme affalé se réveilla d'un coup. Le visage encore dans le brouillard, il s'étira bruyamment.

"- Heeeyeuh, dis-voir. J'remarque un truc bizarre là. T'as les cheveux tout blanc. C'est bizarre. Enfin c 'est qu'une remarque hein. J'veux pas t'vexer."

Gui, l'œil vif, observe la présence d'une grande épée à côté du stygien.

"- J'voudrais surtout pas te vexer, dit-il, le regard toujours absorbé par la lame. Hey-euh, dis-voir. Comment ça s'fait que t'as les cheveux comme ça hein ? Tu trouves pas ça bizarre ?"

"- Je me nomme Feylorsathis, ami, répondit l'autre d'une petite voix enrouée. Et j'ai foutrement aucune raison de te répondre ..."

Gui lâcha un petit "mouarf" discret. Cette énigme de la chair, cette exception biologique avait piqué sa curiosité à vif. Il lui fallait comprendre! Cela apparaissait à présent pour lui, comme une étape nécessaire dans l'appréhension des mystères de la vie, ceux de la marche du monde et de la démarche de Derketo... Il revint à la charge.

"- Ooh doux beau ami ! J'ai là, en ma possession un artefact unique, d'un pouvoir immense : La besace d'abondance !!"

Gui lui tendit un espèce de sac en tissu pourrissant, et puant la bière.

"- Elle sera tienne si tu me confie tes secrets, c'est peu cher pour un tel objet!"

Feylorsathis fixa tour à tour la besace et le mendiant.

"- Tu as le nez rouges, l'ami..."

"- Euh oui c'est à cause de mon penchant pour l'al..."

Une bonne droite vint se coller dans le pif du mendiant.

"- Ne serais-ce pas plutôt parce que tu tente de fourguer ton artefact à tous les badauds que tu croises ?"

Voyant le nez de Gui saigner, le stygien lui tendit de quoi s'essuyer. Le pauvre homme, un instant interloqué, éclata de rire, il fouilla dans sa besace et en sortit deux flacon d'un hydromel de premier choix.

"- Tiens, t'aurais accepté, t'aurais gagné deux bouteilles ! Mais accepte de picoler avec moi, l'alcool n'est bon que s'il se partage."

Feylorsathis sourit, et empoigne la bouteille. Il s'enfile une première goulée, suivit d'une autre, et encore. Et quand la bouteille fut finit ...

"- Tu vois, l'ami, je crois que t'cache bien ton jeu, parske t'as l'nez fin! D'ailleurs s'il est fin c'est pt-être parskon tape beaucoup dessus, tiens ...

Le stygien marqua une pause ; la bouche béante, les yeux béat. Du bout de son intellect atrophié par la bouteille, il retourna le monde pour mieux saisir la porté de ses propres mots. Quand l'épopé cosmique fut parachevé, et à défaut d'avoir compris, il oubliait déjà son postulat.

"- Hm. Moué. Bref. J'ai pas toujours eu les ch'veux comme ça. Chui née brun, comme tout mes frères. J'ai été élevé comme tous les autres, dans les rues d'ici et de là. Et le jour où j'ai décidé de grandir, j'me suis tourné vers la Mer.

Le stygien marque un temps, posant le dos de sa tête contre le pilier de bois qui retenait son corps. Les yeux plongés dans l'horizon brumeux de l'océan, il dit d'un souffle :

"- Parce qu'y a rien au monde, rien de plus beau, rien de plus étrange, et rien de plus fou que la Grande Etendue. Rin ! Ouaip. Alors j'ai r'joint un équipage de pirate, et j'ai navigué, et j'ai piller à l'envie pendant plusieurs années.
Quelle marrade j'te jure!

Il s'enfila une lampé, d'un geste brusque. Lorsqu'il reprit, le ton de sa voix se fit plus rauque, son regard immobile, plus inquiet. Et si ses yeux fixaient toujours le bleu sombre de cette matière au mille reflets, ils portaient maintenant la lueur glacée que laissent les jours de ténèbres au coin de la pupille. Au coin de l'âme. De ces marques, indélébile.

-" Mais un jour ... on est tombé sur un os.
C'était un village où on voulait s'arrêter lester notre pesant d'or. Un lieu que ma mémoire veut encore aujourd'hui oublier. On était pas tendre avec les hommes, ni très galants avec les femmes, mais ce que j'y ai vu dépasse l'entendement.
Un truc immonde, un massacre inhumain. "

L'homme à la peau d'ébène commença à s'agiter. Il tapotait nerveusement le cul de sa bouteille contre le pavé, frottant une main râpeuse contre son visage mal rasé.

"- A ce jour, j'arriverais pas à te dire avec des mots ce que j'y ai vu, parce que j'suis même plus sûr de rien ! De rien ..."

"- DE RIEN, beugla-t-il." Il balança à la flotte la bouteille déchargée de son breuvage. Un instant passa. Le vieux restait sans mouvement.

"- Toujours est-il qu'il y avait là un autel autour duquel s'amoncelait les cadavres. On s'approchait avec les gars, et ils sont apparus. Une centaine de cinglé au corps rouges de sang, celui de ces cadavres autour de nous. Et comme je reculais dans l'adversité, j'me suis cassé la gueule sur l'autel. Et mon esprit quitta mon corps. Et là j'me souviens, un nuage de noirceur, un tourbillon froid et infini. Il buvait les âmes de ceux qui vivaient là. J'ai dit Oui. j'ai verser de mon sang. Et je me suis réveille, les cheveux blanc comme la neige, blanc comme la mort. J'étais devenu fils de Xotli.

Pourquoi moi, pourquoi tuer ses adorateurs, je l'ignore. Ce que je sais, c'est que je ne pourrais reprendre la mer avant d'avoir compris ce que le dieu-démon attend de moi, avant de l'avoir servis pour le meilleur et surtout pour le pire. Voilà ta réponse Gui La-Besace."

Le mendiant sourit, se leva en silence, et lui tendit sa bouteille.

"- Je comprend. Je comprend mieux, ajouta-t-il le sourire toujours aux lèvres. On s'reverra, ami."

"- Tu me trouvera tous les soirs, au port, à boire avec les marins, à regarder la mer. Que les Grands Vents te portent loin, ami".


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Sinon dans la vie j'me nomme Guillaume, 21 ans, étudiant passant en 4ème année de fac de ciné.
Je voulais rejoindre une guilde RP qui ne se prenne pas trop au sérieux et oh miracle je tombe sur une de vos annonces, qui transpirait déjà ce rôleplay qui s'affilie plus à Pratchett qu'a Tolkien Je sais pas trop comment remplir cette partie alors comme vous pouvez le constater je brode, ça marche aussi des fois, un peu ...
Pour ce qui est de mon expérience sur les mmo, j'ai débute, assez tôt, sur Everquest, puis sur le second opus, j'ai fait un séjour sur Guildwars, avant de passer (inéluctablement n'est ce pas) par la case WoW. J'ai migrer sur AoC pour suivre un ami (qui arrête un peu à cause de soucis graphique), mais comme j'ai trouvé sur ce jeu tout ce que je n'espérais plus, je vais pas décrocher si facilement !! Voilà pour le minimum syndical chef. Pour plus d'info, je suis dispo, toussa toussa.

Bien à vous,

Feylorsathis (Feylounet pour les intimes)

Hey bonjour à toi, ça fait toujours plaisir de voir une candidature par ici surtout quand elles sont bien sympathiques comme celle là ^^

Comme Idris l'a déjà dit sur les autres demandes, les 2 faux chefs sont déjà portés disparu, ils aiment bien nous laisser faire le sale boulot tout ça, alors on prend le relai !

En ce qui me concerne, ce serait un plaisir de t'avoir parmis nous, les joueurs RP qui aiment la rigolade ça court plus les rues on dirait, je te dis donc à très bientôt en jeu pour le suplice... l'entretien

Héhé, pas de soucis je suis pas pressé. Merci parallèlement pour la rapidité de ta réponse et content que ça te plaise Espérons que ça soit le cas de tes compères.
On se verra donc à l'entretien, et bonne chance pour épeler mon nom !

Feylor... euh ... rho pis c'est marqué en haut à gauche hein, faut pas pousser mémé dans la fosse à purin.

10/10

J'ai adoré, bravo à toi jolie plume...

Plus qu'a attendre les deux loulous !

*La porte s'ouvre avec fracas*

"ZAIAH! Y'a encore un mec qui veut t'parler! J'veux pas dire mais il boit, non pas que sa dépendance à l'alcool me gêne, bien au contraire, mais purée, c'qu'il parle quand il est saoul lui... limite i'm'filerais la gerbe!

Enfin sinon l'a pas l'air bien méchant l'bougre hein! J'te dit ça c'est pas pour critiquer hein mais tu vas encore dire que t'y vois rien (parce que tout le monde sait que tu n'est pas française, mais que tu viens de la côte d'ivoire huhu ) Au moins maintenant t'es au courant qu'y'a un gusse qui toque encore à not'e porte v'là quoi!

Bon il est ou le Rhum? Ah il est là... vide? Pourquoi le rhum est toujours vide?"

*se lève et titube*

" Ah bah c'est pour ça qu'il est vide le rhum!
Va falloir que je retourne faire des provisions moi ! "

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J'ai bien aimé ton histoire j'ai eu quelques sursaut de rire que je n'ai su réprimer. On va attendre le retour des sois-disant Chef pour t'organiser un p'tit truc, dans l'futur!

Juste une tite info complémentaire, tes disponibilités pour un éventuel entretien, pas bien méchant quoi juste te couper un membre que t'as en trop ou que sais-je

Sinon ben bonne chance à toi et qui sait peut être à bientôt!

Salut à vous,

Euh c'est un peu compliqué en ce moment, je suis entre deux périodes, alors autant certains jours je peux être connecté 10h d'affiler comme un gros no-life dénué de toutes valeurs sociales, autant je peux ne pas pointer le bout de mon nez toute la journée durant !! (rendez-vous compte) ^^
Donc essayer au petit bonheur la chance. Sinon, à partir de la semaine prochaine je serais dispo en soirée.
Voilà, à bientôt =)

Feylorsathis

Bienvenue et à bientôt quand ton emploi du temps le permettra

Ce mardi à 21h aura lieu l'entretien de Feylorsathis, vous êtes donc conviés à une soirée Amanite qui se tiendra à la taverne de l'homme vert (Tarantia).

Une lettre, griffonnés à l'arraché sur un morceau de papier toilette de facture cimérienne. [On notera qu'il est rare de trouver ce genre d'ouvrage artisanal en provenance de pays communément admis comme moins civilisés...]


"Hélaaas,

Tout est déchirure. Tout est moribond et je me morfond. Amis. Frères de demain peut-être, je suis en deuil. L'horreur, l'incroyable s'abat sur moi, et des abats me recouvrent et me noient. Oui, l'image est forte, oui l'image est dure, elle est à la mesure de mon dessaroi...
Ooh ! ami, le monde pleure, le fond des verres crient le vide qui les submergent, car demain je ne pourrais être là ... Oooh non ne détournaient pas le regard, amis, car c'est mon cœur qui saignerait d'avantage!

A l'heure où je vous écris, je reprend forme humaine, et abandonne une fois encore la chair du démon. Excusez ce lyrisme théâtrale, mais il semblerait que la puissance que me concède les ténèbres aient quelques effets secondaires.
Bien, il reste peu de papier, disons, propre... Je me dois de réduire pour palier les éparpillements de celui qui m'habite. Voilà deux jours que je gis dans une cage pris au piège par une belle brochette d'enfoiré Vahnirs. Ils comptent m'affamer avant de me pendre, et me laissent pourrir dans un cachot de pierre quelque part dans les terres du Nord. Je suis contraint de ne pouvoir picoler comme prévu, et je le regrette sincèrement.

Je laisse ce papier dérober aux cadavres qui me voisinent, porter par le vent,

Feylor [à cet endroit de la signature se trouve du ... non rien...]


HRP

Oui et je m'en excuse. Premier jour de stage pour moi et on m'annonce que demain c'est 14-24, donc je suis tout confus, et j'espère que vous ne m'en tiendrez pas rigueur. Bien, et comme je sais comment ça marche dans ce monde sans pitié, où règne l'argent et la luxure, disons que je vous fait des bisous /slurp où vous voulez (et plus si affinités) pour adoucir vos incommensurables colères.

Mille pardons !

*croise les bras et fait un sourire coquin* Je ne sais pourquoi mais je l'aime bien, celui là.